L'histoire du Luger ou "Parabellum"

Parabellum

Le pistolet Parabellum est l’héritier du Borchardt, d’autant plus que Georg Luger, qui avait lui aussi travaillé pour la Löwe de Berlin, perfectionna le projet Borchardt en réalisant un pistolet plus pratique. Il en résulte que le pistolet est universellement connu sous le nom de „Luger“, mais en termes stricts, cette appellation s’applique seulement aux pistolets portant cette marque spécifique qui sont vendus par la A. F. Stoeger & Co. de New York qui eut l’intelligence commerciale de breveter le nom "Luger".

Le perfectionnement principal introduit par Luger sur le projet Borchardt fut de remplacer le ressort récupérateur formé de spires, et qui était compliqué, par un ressort de suspension plus simple logé dans la crosse et accouplé à la culasse en genou par le biais d’un levier coudé. Il élimina également divers détails d’importance mineure et en 1899, le pistolet "Borchardt-Luger" fut lancé.

Il était prédisposé à recevoir la même cartouche de 7,63 mm que le Borchardt et l’armée suisse qui s’intéressa au modèle suggéra qu’une balle légèrement moins puissante pouvait améliorer les performances. Par conséquent, Luger raccourcit la munition et produisit la célèbre Parabellum 7,65 mm et c’est avec ce calibre que le pistolet fut adopté par la Suisse en 1900. Le Modèle 1900 fut adapté par la Suisse et présentait sur le haut de la culasse une marque représentant une croix helvétique sur un fond de rayons divergents.

Un millier d’unités furent livrées à l’Administration Militaire des États-Unis en 1901 avec l’emblème de l’aigle américain imprimé sur la chambre; plus tard, les autorités américaines appliquèrent la marque de l’Administration Militaire, une "Bombe flamboyante" imprimée sur la carcasse. La marque est minuscule et ne peut être vue que lorsque l’arme est démontée, puisqu’elle est incisée sur le châssis interne, au-dessus de la détente.

Le modèle successif apparut en 1902, lorsque le Parabellum avait subi une série d’essais militaires et une des critiques souvent exprimées concernait le projectile de 7,65 mm qui était trop petit du point de vue militaire. Luger et les techniciens munitionnaires de la DWM répondirent aux critiques en élargissant la bouche de la cartouche en col de bouteille de 7,65 mm, de façon que les flancs de l’étui même soient droits et en y insérant un projectile tronconique de 9 mm.

Le Modèle 1908 devint, en jargon militaire, le „Pistolet 08“; c’était un calibre 9 mm au canon de 4 pouces sans sûreté de poignée qui incorporait les améliorations déjà vues sur le Modèle 1906. Étant donné la quantité d’armes demandées par l’armée et l’urgence de la commande, la DWM n’était pas en mesure d’y faire face et la licence de fabrication fut conférée à l’Arsenal d’État d’Erfurt. Tous les P.08 d’ordonnance portent sur la chambre la date de fabrication, et sur la partie supérieure de la culasse, le nom du constructeur, DWM ou bien Erfurt.

En 1923, la DWM reprit encore une fois la production du Parabellum en fabriquant les modèles commerciaux de 1908, calibre 9 et 7,65 mm, contentant ainsi les Forces Armées hollandaises qui avaient fait une commande de ce dernier calibre. Le modèle qui avait un canon de 3 pouces 5/8 et permettait d’esquiver les clauses du Traité qui interdisaient les pistolets ayant un canon supérieur à 4 pouces, était couramment appelé Modèle 1923. Mais grâce à la commande hollandaise, la DWM connue alors comme BKIW, devint membre d’un consortium qui incluait la Mauser, et sur la base d’un programme de rationalisation, toutes les machines outils, les équipements, les moules et les stocks de pièces en souffrance furent transférés dans l’établissement Mauser à Oberndorf, le 1er mai 1930.

C’est ainsi que la participation de la DWM à l’histoire du pistolet Parabellum finit.

 

Chargeur "Escargot" pour luger

Chargeur "escargot" pour PO8 d’artillerie (Trommel-Magazin) du deuxième type, n° de série260509, fabrication B/N, avec sa protection métallique (Schutzkappe).

Avec l’outil de chargement (Füller)

Luger "byf" 40

Mauser fabriqué (byf) en 1940

Toutes les pièces au même numéro, plaquette de crosse en plastique noir, base de chargeur aussi en plastique noir (surnom "black widow") numéro de série à 3 chiffres sans lettre.

Enrico

Luger marqué "N"

Comme promis ces quelques photos, le sous officier était basé sur l'ile d'Oléron dans la marine flak artillerie unité 4/812 à la pointe de Chassiron protégeant ainsi l'entrée du pertuis d'Antioche menant à la base sous-marine de la rochelle La Pallice. Sur la photo avec les documents on peut voir à droite le laisser passer pour la "festungs-bereich" La Rochelle, il était également sous-marinier de réserve (verbrennungsmaschine der Klasse II u III ,dienstgrad Hpt.gefr.)

Cordialement.

Luger DWM 1918

Luger BYF 42

caliber 9mm

Luger modèle KRIEGHOFF

calibre.30

Luger carabine mod 1900/2000

Calibre 9 mm Para, longueur 300 mm. Viseur à curseur 1 - 3.

Merci à "Hermann Historica Auctioneers, Munich" pour les photos

LUGER modèle NAVY

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