BERTONNET

Jolie carabine revolver à broche de type Lefaucheux. L’arme est à cadre ouvert et le chien est écrêté trahissant ainsi une percussion à double mouvement. Le chargement/déchargement se pratique par une portière placée sur le côté droit du bâti. Le pontet est à volutes et la gravure est de type floral. Le canon est à 8 pans et la crosse à l’anglaise.

L’arme porte deux poinçons du banc d’épreuves de Liège, à a savoir :

ELG étoilé dans un ovale : acceptation de 1846 à 1893.

Y couronné : contremarque du contrôleur de 1853 à 1877.

Le canon porte, incrustée à l’or fin, la marque BERTONNET à BUENOS AIRES qui est à mon avis la marque du revendeur local plutôt que la marque du fabricant liégeois.

L’intéressé ne figure pas dans les fabricants liégeois de l’époque.

Cet usage de vente d’armes sans marque de fabrique était pratique très courante à l’époque. Cet état de chose était très prisé des acheteurs qui pouvaient ainsi endosser la paternité de ces armes achetées à Liège à bon compte.

GG

Tout ce que je possède comme renseignements.

Bertonnet, fabricant parisien (1840 -1860), reçut la mention d'honneur à l'exposition de 1849 pour le "magnifique pistolet de tir de salon" il habitait 56, passage Choiseul à Paris.

Bertonnet, arquebusier à Buenos Aires 1867 -1871.

Bertonnet,"arquebusier du duc d'Aumale", Senlis 1845.

Max

Bertonnet établi à Buenos Ayres semblait "assembler" ou "finir" des armes fabriquées soit en Belgique (voir ci-après) soit à Paris (arme composée par Bertonnet, armurier de Buenos-Aires et exécutée à Paris dans les ateliers de Delacour) qu'il revendait.

HPH

Bertonet a été, pendant la seconde moitié du siècle XIX, un des importateurs d'armes les plus importants en Argentine et Uruguay. A Buenos-Aires il avait son siège dans la rue San Martín Nº 50 (1867- 1871). Il importait principalement des armes de France et de Belgique fabriquées par les ateliers Delacour et Lefaucheux.

Jesús Madriñán (Espagne)

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