Jean-Baptiste Lainé

Selon Buigné et Jarlier, il s'agit d'un fusil de la maison Jean-Baptiste Lainé, 21 rue de Rivoli à Paris, (sans doute le J trois cercles et L mentionné par notre armurier argentin), qui a déposé plusieurs brevets entre 1867 et 1875. Dont un en 1872 pour un fusil à deux coups, puis en 1873 et 1875 pour des perfectionnements. Peut-être pour ce 'drilling' français?

Il a eu plusieurs médailles d’or aux expositions de 1855, 1863 et 1867.

La maison existe depuis 1835 mais à une autre adresse, au 222 rue Saint Antoine, probablement le père, mais je n’ai pas de détails.

Mais notons aussi que le Stöckel mentionne que Lainé a breveté en 1858 un drilling selon un système Comblain.

Le "Qui est qui de l'armurerie liégeoise" ne dit rien sur ce brevet Comblain pour un drilling.

Oscar (Belgique)

JJB (France)

Laine

Vous pouvez utilisez ces photos d’un rare revolver à broche.

C’est un brevet de P.Drivon no 66991 du 11 Avril 1866.

Fabriqué par Laine, 21 rue de Rivoli à Paris.

Calibre 7mm.

Le dessin du brevet se trouve dans le livre The Pinfire system page 234

C’est vraiment une beauté.

Henk

Laine

L’arme

Copie liégeoise du célèbre COLT Navy 1851 que l’on ne décrit plus.

COLT a déposé le brevet de cette arme en Belgique le 21.08.1849 pour une durée de 14 ans.

Pour que ce brevet soit valable il devait en assurer la fabrication en Belgique dans une période de 2 ans.

Il avait comme agent à Liège, le fabricant DEVOS-SERA qui fut inscrit au banc d’épreuves de 1841 à 1852. Celui-ci était chargé de trouver des firmes liégeoises acceptant d’assurer cette fabrication. Il fut également chargé, pour décourager les faussaires, d’appliquer sur tous les revolvers fabriqués sous licence le marquage COLT BREVETE en 2 lignes ou COLT PATENT en 2 lignes également pour les armes destinées à l’exportation des les pays anglo-saxons. Rapidement cependant cette marque fut également imitée tant et si bien que COLT fini par abandonner la partie après cependant de nombreuses actions en Justice.

DEVOS-SERA lui-même fut soupçonné de contrefaçon.

Les brevetés belges ont été produits à Liège de 1851 à 1863, le nombre total des ces armes fabriquées légalement par une quinzaine de firmes, avoisinerait les 20.000 unités.

Tous ne sont malheureusement pas signés, loin s’en faut, et il est parfois bien malaisé de faire la différence avec les contrefaçons.

La plupart de ces armes sont fabriquées en fonte aciérée et sont donc d’une qualité inférieure aux originaux.

Les poinçons

La présente pièce porte deux poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG étoilé dans un ovale : acceptation définitive, en usage de 1846 à 1893.

N couronné : contremarque du contrôleur en usage de 1853 à 1877.

Ces deux dernières dates nous donnent la période de fabrication.

Marques

Cette pièce ne porte visiblement pas la marque du fabricant liégeois.

La marque LAINE BREVETE Arq. Rue Rivoli, 21 PARIS est, bien entendu, la marque du revendeur parisien, lequel achetait des armes à bon compte à LIEGE et les revendait après y avoir frappé sa raison commerciale.

GG

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