Garde corps du Roy - Manufacture Royale de Maubeuge
Arme attribuée à la 1er compagnie dit " DE NOUAILLES " ( chef de corps et 5ièm duc de Nouailles ), compagnie composée de soldats écossais fondée en 1423 sous Charles VII.
Mécanisme parfait avec beaux cliquetis.
Jointure de la batterie rabattue sur bassinet parfaite.
Très beau bois en noyer blond zébré de Grenoble avec poinçon.
Les gardes du 
corps sont un corps de cavalerie de la Maison militaire du roi de France, sous 
l'Ancien Régime et la Restauration française.
Composée de 1re 
compagnie (Cie écossaise)
2e compagnie (1re 
Cie française)
3e compagnie (2e 
Cie française)
4e compagnie (3e 
Cie française)
Devise "Erit haec 
quoque cognita monstris" "Nec pluribus impar"
Garde du corps de 
Louis XVI :
Un peu d'Histoire
La première unité 
des gardes du corps est la garde écossaise créée par le roi Charles VII vers 
1423. Cette unité est composée de soldats écossais portant le titre d’archers du 
corps du roi. Le terme d'archer désigne à l'époque un cavalier légèrement armé, 
à la différence des gens d'armes ou cavaliers cuirassés. Louis XI adjoignit à 
cette garde deux compagnies d'archers français. Une quatrième compagnie est 
créée par François Ier en 1515. Dès cette époque, la compagnie écossaise compte 
plus de Français que d'Écossais.
Les quatre 
compagnies de gardes du corps — ce terme supplantant au XVIe siècle celui 
d'archer du corps — n'ont toutefois aucun lien entre elles. Elles sont dirigées 
par des capitaines différents, souvent de haut rang. La compagnie écossaise est 
ainsi souvent commandée par des membres de la famille royale d'Écosse, les 
compagnies françaises par des maréchaux de France.
En 1664, Louis XIV 
dote les gardes du corps d'un état-major commun.
Les gardes du 
corps sont supprimés en 1791. Nombre d'entre eux participent à la 
contre-révolution. Le corps est rétabli en 1814, mais définitivement supprimé en 
1830.
Le recrutement et les 
fonctions
Benoît 
Defauconpret dans son ouvrage Les preuves de noblesse au XVIIIe siècle dit ceci 
:
"Le recrutement 
des gardes du corps se fait très majoritairement par cooptation, les candidats 
étant présentés par des officiers, bas officiers ou gardes de la compagnie. Il 
faut être né sujet du roi, ancien catholique, de bonnes mœurs, bien fait et 
mesurant au moins cinq pieds cinq pouces. La solde ne suffit pas à l'entretien, 
et il faut disposer de quelques revenus. (...). Un garde du corps ne peut servir 
auprès du roi avant d'avoir un an de réception et de service au quartier. 
Les gardes du 
corps - vêtus de bleu, veste, culotte et bas rouges, le tout galonné d'argent - 
"servaient par quartiers, et pendant leurs trois mois (...) passaient 
alternativement une semaine au château, une à l'hôtel pour les chasses, et la 
troisième où ils voulaient. Ainsi, cent gardes du corps et quelques centaines de 
Suisses formaient toute la défense du palais ". Leur service consistait " à 
monter la garde aux portes des appartements, à prendre les armes quand les 
princes passaient, à garnir la chapelle pendant la messe et à escorter les 
dîners de la famille royale". Ils sont la protection rapprochée du prince.
Avec les 
Cent-Suisses, les gardes du corps veillent sur le roi à l'intérieur de son 
palais. Ils assurent la garde des portes du palais la nuit. Dans un déplacement 
ou une bataille, ils se tiennent à la droite du souverain.
Dans la compagnie 
écossaise sont choisis vingt-quatre gardes parmi les plus anciens, qui portent 
le titre de gardes de la manche. Ils sont chargés d'escorter la personne du roi 
en permanence. Parmi les gardes de la manche, on distingue encore six gardes 
écossais, chargés des mêmes fonctions lors de cérémonies exceptionnelles telles 
que sacre ou mariage. Les gardes de la manche se distinguent par le port d'un 
hoqueton, sorte de casaque blanche brodée d'or portée par-dessus leur uniforme. 
Ils assurent également la garde du corps du souverain défunt et sa mise en 
bière.
Privilèges
Les gardes du roi 
occupent le premier rang de la Maison militaire du roi, devant les chevau-légers 
et les gendarmes de la garde.
De par leur place 
près du roi, l'accès aux compagnies de gardes du corps est un privilège envié. 
Jusqu'au règne de Louis XIV, les places de gardes du corps sont vendues par les 
capitaines des quatre compagnies. Le roi-soleil met fin à ce privilège en 1664. 
Il s'attache à faire des gardes du corps une troupe d'élite en y intégrant les 
meilleurs éléments des régiments de cavalerie de ligne. Les gardes bénéficient 
de privilèges de noblesse à titre viager. Le rang de garde du corps équivaut à 
celui de sous-lieutenant de cavalerie et au bout de 15 à 20 ans de service à 
celui de capitaine de cavalerie.
Quartiers
À Versailles, les 
gardes du corps du roi sont logés entre la rue de l'Orangerie et l'avenue de 
Sceaux. Ils ont également des garnisons à l'extérieur de Versailles : 
Saint-Germain, Chartres et Beauvais.
Insignes
Les gardes portent 
un habit bleu sur une veste, des culottes et des bas rouges. Cet uniforme leur 
vaut le surnom de Maison bleue du roi. Ils sont en effet l'un des seuls corps de 
la maison militaire du roi de France à porter le bleu comme couleur principale.
Les gardes du 
corps du roi ont d'abord pour devise :
Erit haec quoque 
cognita monstris (On les reconnaîtra, eux aussi, à leurs actions d'éclat), puis 
au temps du roi Louis XIV, Nec pluribus impar (À nul comparable (le soleil)).
Sur leurs épées, 
on peut lire l'inscription : Vive le Roy.
Deux bâtons 
d'ébène à pomme d'ivoire en sautoir.
D'un point de vue 
héraldique, les capitaines, chefs de corps des compagnies, pouvaient poser leur 
écu sur deux bâtons d'ébène à pomme d'ivoire disposés en sautoir.
Combats et 
batailles
1740-1748 : Guerre 
de Succession d'Autriche
   1745 : 11 
mai Bataille de Fontenoy
Organisation
Le nombre de 
gardes du corps augmente entre le règne de François Ier et celui de Louis XIV de 
400 à 1 600 hommes. Au XVIIIe siècle, l'effectif se stabilise autour de 1 500 
hommes.
En 1737, chaque 
compagnie compte 320 hommes, organisés en deux escadrons et six brigades.
1re compagnie (Cie 
écossaise)
Article connexe : 
Garde écossaise.
1re compagnie
Étendard de la 1er 
Cie française des Gardes du corps du roi 
Période 1440 – 
Licenciée le 11 août 1830
Fait partie de 
Corps des Gardes du corps du roi
Composée de Gardes 
de la manche
Ancienne 
dénomination Garde écossaise
Surnom Cie 
écossaise
Couleurs Blanc et 
or
Capitaines/Chefs 
de corps
1758-1791 : Jean-Paul de Noailles (1739-1824), 2e duc d'Ayen, 5e duc de Noailles, fils du précédent ;
 Quand 
on veut on peut,
quand on le peut on le doit
On vous pardonnera peut être d'avoir été battu,
jamais d'avoir été surpris.
N A P O L E O N 1 er CONSUL 
(1769-1821)
 Vive 
l'Empire,  Vive la France.
" On peut tout faire avec des baïonnettes, sauf s'asseoir dessus "
Cette formule de Talleyrand n'est pas seulement une boutade, elle démontre 
l'importance de cette arme -apparue au XVI ème siècles -lors des guerres du 
premier Empire 
Au combat la balle est folle, la baïonnette est sage.
@glt08
†





Manufacture royale de Maubeuge
Pistolet réglementaire français de gendarmerie maritime modèle 1822 à crochet de ceinture.
Dans sa conception générale, ce pistolet est identique au modèle de gendarmerie 1822 silex classique, mais il est doté d'une contre platine spécifique disposant d'une "oreille", ainsi que d'un long crochet de ceinture également à "oreille". La contre platine dispose d'un trou au niveau de la dite "oreille", dans lequel vient se loger un ergot du crochet de ceinture, l'empêchant ainsi de pivoter.
Platine: à corps rond puis plat. Chien à corps rond "à coeur". Crête de chien courte. Bassinet en laiton avec pare feu. Batterie à léger retroussis supérieur.
(N.B. le léger retroussis et un bassinet plus profond d'environ 1 mm sont les seules différences entre le modèle 1816 et le modèle 1822).
Marquage: Mre Rle de Maubeuge en cursives. Poinçon B de Blanchart P. 2è contrôleur de 1825 à 1836.
Canon: à cinq pans puis rond.
Marquages: Mle 1822 sur la queue de culasse. A droite: 1836 (millésime de fabrication) et MR (pour manufacture royale).
(N.B. 1836 est la dernière année de fonctionnement de la manufacture de Maubeuge).
A gauche: Poinçons B pour Blanchart et M (Movet premier contrôleur de 1825 à 1836 ou Merley réviseur de 1817 à 1836 ??).
Garnitures: toutes en fer. Calotte en bec de corbin fixée par deux vis. Pas de bride de crosse. Contre platine plate en S. Embouchoir fixé latéralement à la contre platine. Pontet fixé à vis à l'avant et crochet à l'arrière.
Marquages: sur toutes les pièces L (Levent réviseur de 1828 à 1836) et D (Dombret contrôleur de deuxième classe de 1826 à 1836).
Monture en noyer foncé, à fût court. Baguette en tête de clou.
Gribeauval

Manufacture royale de Maubeuge


