Carabine d’officier de cavalerie Modèle 1793 :

Longueur de l’arme : 755 mm

Longueur du canon : 380 mm

Canon : A  huit pans longs, la bouche légèrement tromblonnée. Sept cannelures équidistantes en hélice. Une petite hausse avec un  point de mire est placée sur le canon.

La platine : la  platine comporte l’inscription « M re. IMP le DE VERSAILLES » en lettres capitales droites. Le chien est du modèle an IX, pour mousqueton, On trouve  Le poinçon « D » pour le contrôleur Deschaseaux Jean-Baptiste et a l’intérieur  « HP » pour Herbulot

Baguette : Forte à tête en forme de clou, qui présente une tige filetée percée pour le tire-balle.

Le bois : la carabine possède une crosse avec porte-joue en relief, une inscription devenue illisible  se trouve sur l’autre coté (en lettre capitale)

Garniture : Toutes les garnitures son en laiton argenté, même le bassinet a été argenté !

Fantaisie d’un officier ou  modification pour un civil qui là utilisé comme arme de chasse ?

Nous n’avons aucune indication sur l’importance de la fabrication des carabines. Il n’existe pas de tables de fabrication ou de règlement pour ces carabines qui, création d’un civil plutôt que d’un militaire, sont des armes qui se singularisent par leur aspect archaïque.

Des carabines de Versailles dériveront un certain nombre de carabines de luxe, parfois armes de récompense attribuées à des personnalités ou à des officiers supérieurs.

DESCHASEAUX Jean-Baptiste : né en 1756. Contrôleur à la manufacture de Versailles le 2 brumaire an VI, confirmé comme 2ème contrôleur le 1er vendémiaire an IX, travaille à l’atelier des platineurs de St-Valéry-sur-Somme, dépendant de Versailles, jusqu’à sa fermeture en pluviôse an X. Est nommé 1ercontroleur le 1er  messidor an X avec ce grade et à la même date à la manufacture de Roanne. Revient à Versailles comme 1er contrôleur le er vendémiaire an XIV et occupera ce poste jusqu’à la fermeture de la manufacture.

HERBULOT : a travaillé aux ateliers de Paris et exercé les fonctions de réviseur à la manufacture de Versailles pendant l’an IX, X et XI.

Philippe CH.

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